Tel un félin
Aux aguets mine de rien
A l’affût comme un chien
Par surprise
Bondissant sur sa prise
Tel un aigle
Yeux perçants il s’envole
Très haut au sommet
Pour retomber
Sur sa proie retrouvée
Tel un serpent
Il se faufile
Emmêle tous les fils
Et s’en va en rampant
Loin de son venin agissant
Tel un rat
On ne le voit pas
Il attend son heure
Pour répandre le malheur
Invisible, il est pourtant là
Quelque soit sa couleur, son odeur
Quelque soit sa ruse, ses multiples costumes
Il est mal, il a peur
De se retrouver nu, quelle pudeur
Et il fera tout pour cacher
Les battements de son coeur
Éteints à tout jamais.