Ce sont des scènes que j’ai vécues et qui en apparence normales ont été très destructrices et m’ont insidieusement enfermée dans un schéma dévastateur.
Mon ex déployait des trésors de génie au service du mal.
Je pensais au début qu’il ne le faisait pas exprès, qu’il était comme ça de par son éducation.
Je me trompais.
Il prenait du plaisir à me regarder souffrir, il utilisait tous les moyens dont il disposait.
C’était le chef d’orchestre ou plutôt le metteur en scène qui tirait les ficelles de cette tragédie.
J’ai écrit longtemps après ces scènes qui m’ont fait du mal, et même si ça va mieux aujourd’hui, je suis marquée avec un crayon indélébile, pourquoi tant de haine alors que j’étais son amoureuse?
Peu à peu, je me suis refermée.
Je rapporte les réflexions, les comportements, les non dits.
Toutes ces actions qui avaient pour but de m’anéantir, de me faire disparaître.
Toute cette non-vie, tous ces ratés, toutes ces mises en scènes trompeuses, ces bassesses, ces méchancetés, cette violence envers moi.
Ce sont des blessures journalières qui me lacèrent chaque jour, pas trop profondes mais réouvertes avant qu’elles ne puissent guérir.
De la torture.